Navigation de La Corogne au Crouesty, vue par Basile
26 Août à La Corogne, en Galice. Je m’appelle Basile, et j’embarque sur Avel Tez pour ramener le bateau au Crouesty. Je suis en compagnie de 6 coéquipiers : Benoît, Alex et Isabelle viennent de se taper 24 heures de bus pour nous rejoindre et ressemblent à des Picasso. Olivier arrive de Porto en avion. Tanguy et Clémentine sont déjà en Galice depuis une semaine en vacances, beaucoup plus frais.
Nous faisons du cabotage sur les trois premiers jours, de la Corogne jusqu'à Ribadeo, un peu plus à l’Est. Nous alternons les mouillages et les nuits au port. L’équipage en profite pour apprendre à se connaître, s’amariner et engloutir des hectolitres d’Estrella Galicia, la bière locale. La houle est assez forte dans cette zone. Entre 1,5m et 2m - sans vent - ce qui met les estomacs à rude épreuve. Certains s’en tirent mieux que d’autres. Moi, je passe mon temps en cabine, il faut croire que j’ai le pied marin : c’est une bonne chose, déjà que je n’en ai qu’un !
Puis vient le jour du départ pour le Golfe de Gascogne, et le Crouesty de l’autre côté ! Les conditions sont bonnes : nous avons un vent établi de 15 nœuds au NE. A la fin de la première journée, on ne voit bientôt plus la côte. Les quarts se mettent en place, 3 heures chacun. Je ne suis pas prévu dans la rotation, et je n’ai même pas de couchette. Sympa l’équipe !
Le lendemain matin, on remarque un bout qui traîne à l’arrière du bateau. On a embarqué un filet pendant la nuit ! Il va falloir plonger pour voir ce qu’il en est. On affale tout et c’est Benoît qui ira finalement le chercher, en maillot de bain par 4000 mètres de fond. Il était heureusement pris dans une pale de l’hélice, pas dans l’arbre. Je ne suis pas très à l’aise … Je n’aide pas trop, je reste planté là à les regarder s’activer.
Les heures s’égrènent, on avance a un bon rythme. C’est fou ce qu’un petit rien peut occuper en navigation. On bricole, on apprend ce qu’est le fetch (demandez à Isabelle je n’ai rien compris), on voit des porte-conteneurs et des dauphins - à tel point que ça en devient presque lassant ! - et on croise même une baleine. Les jeux des quarts de nuit deviennent de plus en plus bêtes. De mon côté la terre me manque, je ne me sens pas dans mon élément. L’équipage me trouve un peu vert et me force à prendre l’air et le soleil. Ça va mieux.
Au bout de 60 heures de navigation, on arrive en vue de Belle-Île en début de soirée. Nous sommes au moteur depuis quelques heures déjà, dans la pétole… et ça continuera jusqu’à l’arrivée, de nuit au Crouesty ! Ce n’est pas plus mal, on est tous fatigués et ça permet de n’avoir que la navigation à gérer.
A l’arrivée au Crouesty, le port est plein, les bateaux sont à couple à deux, voire trois. On finit par se trouver une petite place pour prendre un repos bien mérité. Nous serons passés par tous les moyens de transport cette semaine : avion/bus pour aller en Espagne, bateau pour le Golfe, Train/bus pour rentrer à Nantes… Je suis tellement fatigué qu’on me porte jusqu’à mon nouveau chez moi. Ça fait du bien d’arriver !
Je suis très fier d’être l’un des rares basilics à avoir traversé le Golfe de Gascogne, mais on est quand même mieux sur la terre ferme, parole de plante verte !
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